Imagerie pédiatrique

Comment diagnostiquer les tumeurs orbitaires chez l’enfant ?

Lors du congrès de la SFNR le 13 mars, la radiologue pédiatrique Aline Carsin a présenté une session sur l’imagerie des masses orbitaires chez l’enfant. Souvent bénignes, ces lésions incluent principalement les kystes dermoïdes/épidermoïdes et les hémangiomes infantiles, mais une étiologie maligne, comme le rhabdomyosarcome, doit toujours être envisagée.

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Le 07/05/25 à 15:00 Lecture 5 min.

Chez les enfants, les masses orbitales qui sont souvent à l'origine des consultations, ne correspondent néanmoins pas toujours à des tumeurs, relève la radiologue pédiatrique, mais celles-ci peuvent être des kystes, parfois bénins, des syndromes inflammatoires idiopathiques, ou d’autres pathologies rares mais non néoplasiques. © Solenn Duplessy

Lors du congrès de la Société française de neuroradiologie (SFNR) le 13 mars dernier, Aline Carsin, radiologue pédiatrique à Reims, a presenté une session dédiée à l’imagerie orbitaire tumorale de l’enfant. Ces masses orbitaires sont souvent de nature bénigne, a-t-elle rassuré. Parmi elles, les plus fréquentes sont les kystes dermoïdes/epidermoïdes et les hémangiomes infantiles, découverts de manière fortuite ou après l’apparition d’une exophtalmie, précise l’intervenante. Toutefois, la radiologue alerte : « notre crainte à chaque fois doit être l’étiologie maligne, en particulier le rhabdomyosarcome. »

« Un trio d’imagerie »

Face à ces diagnostics, Aline Carsin recommande de réaliser « un trio d’imagerie » avec dans un premier temps en binôme, l’échographie et l’IRM, avec d’un côté « l’IRM, qui est la méthode de référence et l’échographie qui va être notre examen de débrouillage, et qui va nous apporter des informations complémentaires », explique la praticienne. Ensuite le scanner inte

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Solenn Duplessy

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