Le cancer du pancréas était le sujet phare d’une session du congrès de l’ECR 2025, le 28 février dernier à Vienne en Autriche. La séance fut l’occasion d’évoquer les nouveaux développements en matière d’imagerie et de traitement. « En tant que communauté médicale, nous devons faire de notre mieux pour améliorer le diagnostic précoce, signale Riccardo Manfredi, radiologue au sein de la fondation polyclinique Agostino Gemelli à Rome (Italie). En effet, 90 % des patients atteints d’un adénocarcinome pancréatique finiront par en mourir. En 2020, il s’agissait de la deuxième cause de décès par cancer dans le monde. »
Le diagnostic précoce, une nécessité
Ces chiffres élevés s’expliquent par un diagnostic tardif. Le diagnostic précoce est donc une nécessité médicale, insiste l’orateur. « Les symptômes ne sont pas spécifiques, rappelle-t-il. Les patients présentent des douleurs abdominales irradiant dans le dos et une jaunisse lorsque la tumeur est située dans la tête du pancréas, ce qui constit
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