Relation patient

L’hypnose fait entrer les patients claustrophobes dans l’IRM

Deux manipulateurs du CHU de Nîmes hypnotisent les patients claustrophobes pour les aider à passer une IRM. La technique, qui implique une consultation et l’induction d’une transe hypnotique, a fait ses preuves, avec 93 % de réussite.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 29/04/19 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:18 Lecture 5 min.

Aux JFR 2018, Jean-Sébastien Pacard, manipulateur radio au CHU de Nîmes, a partagé son expérience de l'hypnose pour les patients en situation d’échec à l’IRM. © C. F.

Jean-Sébastien Pacard, manipulateur radio au CHU de Nîmes (30), pratique l’hypnose depuis une dizaine d’années. Le 14 octobre 2018, lors des Journées francophones de radiologie, il a présenté les bénéfices de cette technique pour les patients claustrophobes qui doivent passer une IRM.

L’hypnose conversationnelle pour les stressés

Deux types d’hypnose se pratiquent en imagerie. L’hypnose conversationnelle est la plus adaptée pour les patients un peu stressés et crispés : « Elle amène le patient à se focaliser sur quelque chose d’agréable, explique Jean-Sébastien Pacard. Ce n’est pas très compliqué à faire et cela permet de ramener le patient dans un état de conscience critique en phase avec l’environnement, tout en se focalisant sur autre chose. »

L’hypnose formelle pour les paniqués

En revanche, pour les patients claustrophobes qui paniquent à l’idée d’entrer dans une IRM, le manipulateur a recours à l’hypnose formelle. « Elle demande une formation un peu plus poussée. Elle s’appui

Il vous reste 85% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

22 Oct

16:00

La mise en œuvre d'un programme de dépistage du cancer du poumon structuré autour d'une approche globale comprenant des actions éducatives, des initiatives de santé publique et un processus de rappel coordonné, permettrait d'augmenter les taux de dépistage à des niveaux comparables à ceux du cancer du sein et du côlon (étude).

14:00

L'utilisation de la classification Bone-RADS pour les tumeurs osseuses des extrêmités améliorerait la précision diagnostique des médecins juniors, mais diminurait la précision des médecins séniors (étude).

7:26

Les résultats positifs de la mammographie de dépistage identifiés à la fois par des radiologues et par l'IA seraient associés à l'incidence la plus élevée de cancer du sein sur 5 ans, soit 3,74 %, dépassant le seuil de 3 % à partir duquel une chimioprévention ou une imagerie complémentaire peut être envisagée (étude).
21 Oct

16:28

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR