Les algies pelvipérinéales sont des douleurs caractérisées par leur chronicité, l'absence de pathologie maligne et leur topographie : le pelvis d'une part, le périnée d'autre part [1]. Lors du congrès de la Société d’imagerie de la femme, du 7 au 9 juin à Lyon, Stéphane Ploteau, gynécologue obstétricien au CHU de Nantes, s’est penché sur les orientations diagnostiques et la prise en charge de ces douleurs.
Des signes « déroutants »
En amorce de sa présentation, l’intervenant insiste sur l’importance d’un diagnostic précoce. « Dans certaines pathologies pelviennes ou périnéales, si on laisse traîner le diagnostic, la symptomatologie s’enrichit de signes extrêmement déroutants, que l’on n’arrivera pas à rattacher à la maladie princeps. Cela désoriente le médecin et la patiente », explique-t-il. La particularité du pelvis et du périnée est qu’ils peuvent être douloureux sans lésions visibles. « Ça peut être déconcertant. »
Les douleurs pelviennes
Pour le pelvis, l’interrogatoire et l’examen c
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