Gynécologie

L’apport de l’échographie endovaginale pour le diagnostic de l’endométriose

Lors d'une session des Journées francophones de radiologie (JFR) dédiée au diagnostic de l'endométriose, le radiologue Erick Petit a défendu les avantages de l'échographie endovaginale. La modalité, érigée en référence pour détecter cette pathologie, doit cependant être utilisée de manière optimale pour déployer son potentiel.

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Le 07/03/18 à 16:00, mise à jour hier à 14:05 Lecture 6 min.

Pour diagnostiquer l’endométriose, l’échographie endovaginale est l’examen de première intention. © Erick Petit - HPSJ

L’endométriose se caractérise par la présence de glandes ou de stroma endométrial en dehors de l’utérus. Cette pathologie est difficile à détecter, ce qui conduit de nombreuses patientes à des errances diagnostiques. Parmi les techniques de diagnostic, l’échographie endovaginale a fait ses preuves. Encore faut-il l’utiliser de manière adéquate. Lors des dernières Journées francophones de radiologie, le 15 octobre 2017, Érick Petit, radiologue et responsable du Centre de l’endométriose du groupe hospitalier Paris-Saint-Joseph, a partagé son expérience en la matière.

Des chiffres sous-estimés

« L’endométriose est un problème de santé publique majeur », rappelle-t-il. Selon lui, les chiffres officiels de 5 à 10 % de femmes atteintes sont sous-estimés. « On est plutôt à 15 % voire 20 %. Cela reste difficile à quantifier de façon précise car les données épidémiologiques sont très succinctes, note-t-il. La maladie est encore largement méconnue et occultée. » L’endométriose peut avoir des consé

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Carla Ferrand

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