L’endométriose se caractérise par la présence de glandes ou de stroma endométrial en dehors de l’utérus. Cette pathologie est difficile à détecter, ce qui conduit de nombreuses patientes à des errances diagnostiques. Parmi les techniques de diagnostic, l’échographie endovaginale a fait ses preuves. Encore faut-il l’utiliser de manière adéquate. Lors des dernières Journées francophones de radiologie, le 15 octobre 2017, Érick Petit, radiologue et responsable du Centre de l’endométriose du groupe hospitalier Paris-Saint-Joseph, a partagé son expérience en la matière.
Des chiffres sous-estimés
« L’endométriose est un problème de santé publique majeur », rappelle-t-il. Selon lui, les chiffres officiels de 5 à 10 % de femmes atteintes sont sous-estimés. « On est plutôt à 15 % voire 20 %. Cela reste difficile à quantifier de façon précise car les données épidémiologiques sont très succinctes, note-t-il. La maladie est encore largement méconnue et occultée. » L’endométriose peut avoir des consé
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