Pratiques professionnelles

La radiologie interventionnelle est-elle l’avenir du radiologue ?

Ultraciblée, mini-invasive, versatile, économique, la radiologie interventionnelle cumule les avantages et son potentiel de développement semble inépuisable. En associant le geste thérapeutique à l’image médicale, la discipline conforte le radiologue dans son rôle de clinicien et crée de nombreuses vocations au sein de la spécialité.

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Le 19/11/18 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:06 Lecture 4 min.

Ultraciblée, mini-invasive, versatile, économique, la radiologie interventionnelle cumule les avantages (photo d'illustration). © C. F.

Si la radiologie interventionnelle existe depuis une quarantaine d’années, elle n’a explosé que dans les années deux mille, après une montée en puissance progressive. Elle fait désormais partie des pratiques incontournables de l’offre de soins, grâce à la multiplication des indications et à l’installation de plateaux techniques de plus en plus sophistiqués. « Cela se développe énormément car ce sont des thérapeutiques très peu invasives et des procédures qui souvent ne nécessitent pas d’hospitalisation ou d’arrêt de travail prolongé », souligne Hélène Vernhet-Kovacsik, radiologue interventionnelle et coordinatrice du pôle imagerie au CHU de Montpellier.

Less is more

Les thérapies mini-invasives, synonymes de remise sur pieds plus rapide et d’effets secondaires amoindris, s’inscrivent dans l’air du temps de la médecine, ou le scalpel et l’écarteur font place à l’aiguille et au cathéter. « Pouvoir soigner les gens sans les ouvrir, cela va dans le sens de l’histoire », analyse Romaric L

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

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Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
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