Pratiques professionnelles

La radiologie interventionnelle est-elle l’avenir du radiologue ?

Ultraciblée, mini-invasive, versatile, économique, la radiologie interventionnelle cumule les avantages et son potentiel de développement semble inépuisable. En associant le geste thérapeutique à l’image médicale, la discipline conforte le radiologue dans son rôle de clinicien et crée de nombreuses vocations au sein de la spécialité.

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Le 19/11/18 à 8:00, mise à jour hier à 15:07 Lecture 4 min.

Ultraciblée, mini-invasive, versatile, économique, la radiologie interventionnelle cumule les avantages (photo d'illustration). © C. F.

Si la radiologie interventionnelle existe depuis une quarantaine d’années, elle n’a explosé que dans les années deux mille, après une montée en puissance progressive. Elle fait désormais partie des pratiques incontournables de l’offre de soins, grâce à la multiplication des indications et à l’installation de plateaux techniques de plus en plus sophistiqués. « Cela se développe énormément car ce sont des thérapeutiques très peu invasives et des procédures qui souvent ne nécessitent pas d’hospitalisation ou d’arrêt de travail prolongé », souligne Hélène Vernhet-Kovacsik, radiologue interventionnelle et coordinatrice du pôle imagerie au CHU de Montpellier.

Less is more

Les thérapies mini-invasives, synonymes de remise sur pieds plus rapide et d’effets secondaires amoindris, s’inscrivent dans l’air du temps de la médecine, ou le scalpel et l’écarteur font place à l’aiguille et au cathéter. « Pouvoir soigner les gens sans les ouvrir, cela va dans le sens de l’histoire », analyse Romaric L

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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04 Juil

16:39

Une erreur de délinéation a conduit à délivrer la majorité du traitement par radiothérapie externe du cancer de la peau a un patient sur une localisation saine. L’incident, détecté à la 24e séance, s'est déroulé au centre d’oncologie et radiothérapie d’Eure-et-Loir (COREL) de Chartres. Rapporté et communiqué par l'ASNR, il a été classé au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO des événements en radiothérapie, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité.

13:09

La HAS a reconduit pour un nouveau mandat de 3 ans les membres de la commission recommandations, pertinence, parcours et indicateurs (CRPPI). En plus des 18 membres d'origine, dont la radiologue du CHU de Lille Anne Cotten, la commission a été enrichie de 6 nouveaux, notamment en santé mentale et psychiatrie, indique un communiqué.

7:45

La substance active Florbetaben (18F), servant au diagnostic de l’amylose de la transthyrétine, a reçu la désignation « orphelin » de l’Agence européenne des médicaments le 22 mai 2025. Ce statut n’autorise pas la vente en UE mais permet la recherche avec des essais cliniques.
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Gleamer annonce dans un communiqué de presse le lancement de LungCT® et BoneCT®, les deux premières applications de sa suite Oncoview®. Soutenus par l’initiative France2030, ces outils d’intelligence artificielle ont pour objectif d’aider les radiologues dans la détection précoce des cancers.

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L'utilisation du gadopiclénol pourrait faciliter la réduction de l'exposition cumulative au gadolinium chez les enfants qui passent des examens IRM en série. Selon une étude rétrospective basée sur l’analyse de 38 cas par 2 neuroradiologues, l’agent macrocyclique à haute relaxivité permet des résultats semblables de ratio de contraste comparé aux autres agents disponibles sur le marché.
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