Éditorial

Le dépistage du cancer du sein en quête de maturité

Alors qu'il vient de célébrer ses vingt ans, le dépistage organisé du cancer du sein doit être salué pour les avancées qu'il a permises pour la santé des femmes et pour les professionnels de santé. Aujourd'hui, il doit évoluer pour assurer sa pérennité et sa pertinence. Ce défi exige un alignement des acteurs et un vrai courage de la part des décideurs, qui devront sortir des logiques court-termistes de la politique.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 09/12/24 à 15:00 Lecture 2 min.

Les évolutions organisationnelles et technologiques – numérisation, régionalisation, tomosynthèse, intelligence artificielle – ont profondément modifié le paysage de la radiologie. Pourtant, le programme donne l’impression de ne pas suivre, se heurtant à des inerties administratives et financières (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Cette année, le dépistage organisé du cancer du sein célèbre ses vingt ans. Ce programme de santé publique, devenu incontournable, mérite d’être salué pour les avancées qu’il a permises pour les femmes évidemment, mais aussi pour les professionnels de santé : une meilleure qualité des mammographies, une structuration des parcours de soins et une formation renforcée. Les vingt ans sonnent souvent comme l’âge de tous les possibles. Toutefois, le programme peine à sortir de sa crise d’adolescence, toujours en quête de maturité.

Les radiologues garants de la réussite

Dès sa conception dans les années quatre-vingt-dix et son lancement en 2004, le dépistage organisé s’est imposé comme une démarche ambitieuse, soutenue par une union sacrée entre radiologues, sociétés savantes et autorités sanitaires. Ce programme « unique » et porté « à bout de bras » par les radiologues libéraux, selon les mots de Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, permet d’accompagner les femmes dans la détec

Il vous reste 70% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

07 Mai

7:30

Le Collège américain de radiologie (ACR) a publié une mise à jour de ses critères de pertinences sur 11 nouveaux sujets et six sujets révisés (communiqué).
06 Mai

16:18

Une étude descriptive a évalué la détresse psychologique et la connaissance de l’imagerie chez 120 patients atteints de cancer en Inde. Les chercheurs ont constaté que 49,2 % des participants avaient une mauvaise connaissance des procédures d’imagerie, 30 % ont signalé une dépression, plus de 40 % ont ressenti de l’anxiété et 10 % ont présenté du stress.

14:35

Un modèle d'apprentissage profond a montré des performances similaires à celles de radiologues experts pour identifier les examens d'IRM prostatique en pondération T2 non interprétables pour cause de mauvaise qualité d'image (étude).

7:15

Le Surgical & Radiological Endovascular Symposium (SRES) 2025 aura lieu du 11 au 12 septembre 2025 au Palais du Pharo de Marseille (agenda).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR