Vincent Vidal

« Il est important que les radiologues interventionnels disposent d’une communauté »

PU-PH et radiologue interventionnel à l’AP-HM (13), chef du service de radiologie adulte de l’hôpital de La Timone et président de la Fédération de radiologie interventionnelle de la Société française de radiologie (FRI-SFR), Vincent Vidal s’implique avec énergie dans le développement de la RI. Défense de la profession, congrès et collaborations internationales, recherche… rencontre avec un hyperactif de la radiologie.

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Le 05/03/25 à 15:00, mise à jour le 11/03/25 à 12:14 Lecture 10 min.

« En France, approximativement 90 % des radiologues interventionnels ont une activité mixte de radiologie diagnostique et de RI. » © François Mallordy

Docteur Imago / Vous êtes président de la FRI-SFR depuis un an. Avant de défendre les radiologues interventionnels, comment êtes-vous venu vous-même à la radiologie interventionnelle (RI) ?

Vincent Vidal / Initialement, je voulais être chirurgien. Mais en cinquième année de médecine, après avoir fait pas mal d’aide opératoire et vu un certain nombre de chirurgies, je me suis senti moins tenté. Quand j’ai fait le choix de la radiologie, c’est la radiologie interventionnelle qui m’y a amené. Ça correspondait parfaitement à mes attentes : c’était très polyvalent au niveau des organes, il y avait beaucoup de technologie, plein de choses nouvelles et en développement, et la possibilité de faire aussi du diagnostic. J’ai trouvé que c’était très ouvert.

D. I. / Aujourd’hui, combien de radiologues pratiquent la RI en France ?

V. V. / Sur 9 000 radiologues, environ 2 000 déclarent faire de la radiologie interventionnelle. Tous ne font pas de la RI avancée, et un certain nombre font plutôt des gest

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20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.

13:11

Une étude évaluant deux protocoles sur un scanner à comptage photonique : kV bas (70) et kV élevé (120) a démontré les promesses du premier protocole pour réduire la dose de radiation chez les nourrissons, avec une qualité d’image similaire à celle du protocole 120 kV, bien que des reconstructions spectrales avancées ne soient pas disponibles.

7:09

Les radiologues, hospitaliers et libéraux fédérés au sein du CNP G4, alertent sur le risque que les baisses tarifaires envisagées fassent disparaître de nombreuses structures de proximité, compromettant l’accès équitable à des soins radiologiques de qualité partout en France. Ils appellent à suspendre ces mesures, craignant notamment que cela n'engendre frein majeur à l’innovation, et se déclarent prêts à un dialogue constructif pour préserver la radiologie au service de tous.
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