À l’Institut du cancer de Montpellier (ICM), Michèle Fourchon est une radiologue un peu à part. Elle utilise l’hypnose pour aider les patients anxieux à passer leurs examens d’imagerie avec plus de sérénité. Qu’elle ait choisi cette approche n’est pas étonnant, vu la place que tient le contact humain dans sa conception du métier. « Je suis devenue médecin pour m’occuper des autres », déclare-t-elle, dans un regard bienveillant.
La fibre de l’humain
Étudiante, Michèle Fourchon veut être pédiatre, mais elle ne supporte pas de voir des enfants malades. Ce sera donc la radiologie, « une discipline très vaste, moderne, où l’on touche à tout ». L’imagerie de la femme la passionne. Son besoin de contact y trouve une concrétisation. « J’aime ce lien que l’on tisse avec les patientes, notamment en mammographie. J’aurais du mal à concevoir mon métier sans lui. »
« Je saturais avec la souffrance des gens »
Après un passage par un centre privé de sénologie, elle arrive à l’ICM en 2010. La rencontre av
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