Développement durable

Les enjeux de l’impact environnemental du numérique en santé

Le déploiement du numérique en santé soulève de nouveaux enjeux environnementaux, comme le démontre un rapport du ministère la Santé publié en mai 2021. Il met en avant le concept de "sobriété numérique" et la pertinence des soins pour réduire l'impact environnemental des technologies numériques.

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Le 28/07/21 à 7:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 3 min.

« Une étude menée en 2020 par des chercheurs italiens estime que l’ensemble des systèmes d’imagerie IRM et CT scanners émettent 0,77% des émissions de gaz à effet de serre mondiales en 2016 », signale le rapport. Benjamin Bassereau-photo d'illustration

Dans le monde de la santé, la production, le partage et le stockage des données, et l’utilisation exponentielle des technologies numériques ont un impact environnemental non négligeable, et les professionnels se doivent d’être familiarisés à cette problématique. Dans cette optique, un rapport du ministère de la Santé, rédigé par le groupe de travail sur la Responsabilité environnementale du numérique en santé, a été publié en mai 2021 afin de sensibiliser l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la santé numérique sur la thématique de l'écoresponsabilité.

Une IRM consommerait autant d’énergie que 700 foyers européens

Pour donner une idée de l'impact du numérique en santé, les auteurs du rapport indiquent par exemple que l’informatique interne d’un système d’information hospitalier représente plus de 5 % du bilan carbone d’un CHU moyen. Autre exemple, en imagerie, où une IRM « consommerait autant d’énergie que 700 foyers européens moyens ». « Une étude menée en 2020 par des chercheurs i

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Une étude danoise indique que les patients ou les accompagnants qui attendent pendant de longues périodes dans des salles d’attente avec plusieurs patients TEP peuvent être soumis à des radiations sans le savoir. Selon les chercheurs, l’exposition cumulative maximale calculée d’un patient TEP à un autre patient/accompagnateur ne dépassait pas la contrainte de dose de 100 μSv prévue par les lois danoises sur la radioprotection. La contrainte a toutefois pu être dépassée par un séjour prolongé (1 h) à proximité de plusieurs patients TEP, avec une dose maximale cumulée théorique de 134,60 μSv.

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