Honoraires

Les avantages et les inconvénients du secteur 2

La part des radiologues libéraux en secteur 2 est passée de 16 % en 2015 à 25 % en 2020. Comment s'explique cette augmentation ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ce secteur ? Éléments de réponse avec le témoignage de deux radiologues qui ont chacun fait leur choix.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 19/10/23 à 15:00, mise à jour le 29/11/23 à 14:09 Lecture 4 min.

En 2021, le taux moyen de dépassement d’honoraires des radiologues en secteur 2 était de 28,8 %, contre 32,5 % pour les gastro-entérologues et 55 % pour les gynécologues (photo d'illustration). D. R.

Traditionnellement, la radiologie libérale est une discipline médicale de secteur 1. Selon les chiffres de la Sécurité Sociale, au 1er janvier 2020, 76 % des médecins radiologues étaient ainsi en secteur 1, alors que la moyenne des médecins spécialistes est de 51 %. La même année, les radiologues du secteur 2, dont les honoraires totaux étaient 28 % plus élevés que ceux de secteur 1, avaient un taux moyen de dépassement de 26 %, indique l’organisme. En septembre 2019, la moitié (49,6 %) des radiologues de secteur 2, éligibles à l’option de pratique tarifaire maîtrisée (OPTAM), y avaient adhéré, avec un taux de dépassements d’honoraires moyen de 17 %. » En 2021, le taux moyen de dépassement d’honoraires des radiologues en secteur 2 était de 28,8 %, contre 32,5 % pour les gastro-entérologues et 55 % pour les gynécologues.

Le secteur 2 gagne du terrain

Comme le constate la Cour des comptes, la part des professionnels libéraux de l’imagerie relevant du secteur 2 est en augmentation : 25 

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

13:31

Un réseau de neurones convolutifs (CNN) a été entraîné à détecter automatiquement les zones floues en mammographie dans des régions pertinentes pour le diagnostic. Ce modèle, s'il était implémenté en pratique clinique, pourrait fournir un retour utile aux MERM afin de réaliser rapidement de meilleures prises de vue qui soient de haute qualité, selon une étude rétrospective.

7:31

Un état de l'art en français sur la biopsie pulmonaire percutanée sous scanner présentant ses indications, ses contre-indications et les bonnes pratiques dans ce domaine a été publié le 14 novembre en accès libre dans le Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle.
20 Nov

16:01

Les séquences ciné en IRM cardiaque reconstruites par apprentissage profond et acquises sur trois cycles cardiaques permettent de réduire le temps d’acquisition de plus de 50 % par rapport à la séquence référence sans apprentissage profond, et le tout sans différence dans la qualité d'image, selon une étude prospective menée sur 55 volontaires sains en IRM 1,5 T.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR