Radiotraceurs

Le potentiel du Gallium 68 dans la prise en charge du cancer de la prostate

La TEP au Gallium 68 est venue compléter l’arsenal de la prise en charge du cancer de la prostate. Pour détecter précocement les récidives, l’examen montre des performances intéressantes, mais reste un second rôle face à la fluorocholine. À Rouen (76), le centre Henri-Becquerel a récemment obtenu son autorisation. Un processus administratif complexe.

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Le 29/03/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 3 min.

Une fois par semaine, le centre produit du PSMA marqué au gallium 68. Le processus de synthèse et de contrôle du traceur dure environ deux heures. © C. F.

Au centre de lutte contre le cancer Henri-Becquerel à Rouen (76), le service de médecine nucléaire produit du PSMA marqué au gallium 68 un jour par semaine. Le centre a obtenu son autorisation d’utilisation le 23 décembre 2021, l’activité démarre donc progressivement. En France, une vingtaine d’établissements réalisent des TEP au gallium 68. Le centre Henri-Becquerel est le premier en Normandie. L’utilisation de ce radionucléide relève d’une procédure stricte et très encadrée. Pour pouvoir la mettre en œuvre, le centre a fait un dossier de médicament expérimental auprès de l’ANSM.

Une demande pour chaque patient

Le service utilise du germanium 68 provenant de Russie, puis le transforme sur place en gallium 68. L’utilisation du radiotraceur est soumise à une autorisation administrative patient par patient. « S’il y a un dosage élevé de PSA, en médecine nucléaire on doit d’abord faire une TEP à la fluorocholine, explique le radiopharmacien Pierre Bohn. Si l’examen est négatif ou douteux, o

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Carla Ferrand

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