Radiotraceurs

Le potentiel du Gallium 68 dans la prise en charge du cancer de la prostate

La TEP au Gallium 68 est venue compléter l’arsenal de la prise en charge du cancer de la prostate. Pour détecter précocement les récidives, l’examen montre des performances intéressantes, mais reste un second rôle face à la fluorocholine. À Rouen (76), le centre Henri-Becquerel a récemment obtenu son autorisation. Un processus administratif complexe.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 29/03/22 à 7:00, mise à jour hier à 15:09 Lecture 3 min.

Une fois par semaine, le centre produit du PSMA marqué au gallium 68. Le processus de synthèse et de contrôle du traceur dure environ deux heures. © C. F.

Au centre de lutte contre le cancer Henri-Becquerel à Rouen (76), le service de médecine nucléaire produit du PSMA marqué au gallium 68 un jour par semaine. Le centre a obtenu son autorisation d’utilisation le 23 décembre 2021, l’activité démarre donc progressivement. En France, une vingtaine d’établissements réalisent des TEP au gallium 68. Le centre Henri-Becquerel est le premier en Normandie. L’utilisation de ce radionucléide relève d’une procédure stricte et très encadrée. Pour pouvoir la mettre en œuvre, le centre a fait un dossier de médicament expérimental auprès de l’ANSM.

Une demande pour chaque patient

Le service utilise du germanium 68 provenant de Russie, puis le transforme sur place en gallium 68. L’utilisation du radiotraceur est soumise à une autorisation administrative patient par patient. « S’il y a un dosage élevé de PSA, en médecine nucléaire on doit d’abord faire une TEP à la fluorocholine, explique le radiopharmacien Pierre Bohn. Si l’examen est négatif ou douteux, o

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

19 Mai

11:14

Une étude visant à valider l’efficacité clinique de l’IRM du genou 3-T accélérée de moins de 5 minutes en utilisant l’imagerie parallèle (IP) combinée, l’accélération multicoupe simultanée double et la reconstruction d’image à super-résolution DL contre la chirurgie arthroscopique révèle d’excellentes performances diagnostiques pour détecter les déchirures internes.

7:30

Une étude a comparé les performances de l'IRM ultrarapide par rapport à l’IRM dynamique standard avec contraste (DCE) pour classer les lésions mammaires. L’IRM ultrarapide entraîne une réduction de la visibilité des lésions et n’améliore pas leur classification, constatent les auteurs.

14:00

Une étude danoise indique que les patients ou les accompagnants qui attendent pendant de longues périodes dans des salles d’attente avec plusieurs patients TEP peuvent être soumis à des radiations sans le savoir. Selon les chercheurs, l’exposition cumulative maximale calculée d’un patient TEP à un autre patient/accompagnateur ne dépassait pas la contrainte de dose de 100 μSv prévue par les lois danoises sur la radioprotection. La contrainte a toutefois pu être dépassée par un séjour prolongé (1 h) à proximité de plusieurs patients TEP, avec une dose maximale cumulée théorique de 134,60 μSv.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR