La réaction de la communauté radiologique aux recommandations de la Haute Autorité de santé sur l'intégration de la tomosynthèse dans le dépistage organisé ne s’est pas fait attendre. Dans une interview accordée à Docteur Imago, Isabelle Thomassin-Naggara, la présidente de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM), regrette le caractère « prématuré » de ces préconisations et remet en question la validité de l’association tomosynthèse et mammographie synthétique dans le contexte du dépistage organisé. « L’application immédiate de ces recommandations telles qu’elles ont été publiées pose problème, signale-t-elle. Elles peuvent mettre en difficulté les acteurs de terrain puisqu’elles ne prévoient pas l’usage de la tomosynthèse en complément de la mammographie, alors que c’est la pratique d’une majorité de radiologues au quotidien. De plus, nous avons peu de données sur la valeur diagnostique de la mammographie synthétique proposée en remplacement de la mammographie conventionnelle. »
Santé publique
La HAS précise les conclusions de son rapport sur la tomosynthèse
Au sein de la communauté radiologique, le récent rapport de la HAS sur l'intégration de la tomosynthèse dans le dépistage organisé passe mal. Pour tenter de désamorcer la situation, la HAS vient de revoir ses conclusions sans pour autant désavouer sa position.
« Faire de la mammographie 3 D + 2 D synthétique implique une numérisation complète du circuit pour envoyer les images en seconde lecture. C’est un prérequis important », souligne Cédric Carbonneil (photo d'illustration). D. R.
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Auteurs
Carla Ferrand
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