Radiomique

Comment intégrer les données multi-échelles pour optimiser la prise en charge en oncologie ?

L'intégration des multiples paramètres et biomarqueurs est un enjeu de premier plan dans la prise en charge des patients en oncologie. Lors de la Journée scientifique FLI-CERF, le radiologue Sébastien Mulé a décrit les nombreux enjeux et espoirs autour de la radiomique.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 16/11/23 à 15:00 Lecture 4 min.

La radiomique pourrait notamment permettre d’extraire quantitativement l’hétérogénéité intra tumorale observée en anatomopathologie, indique Sébastien Mulé. © Carla Ferrand

Le 12 octobre dernier, la Journée scientifique FLI-CERF en avant-propos des Journées francophones de radiologie (JFR) s’intéressait à l’analyse de données et à l’intelligence artificielle. Lors de cette journée, Sébastien Mulé, radiologue à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil) s’est penché sur l’intégration des données morphométriques et multi-échelles, et sur l’optimisation des stratégies de prise en charge en oncologie.

Comment associer les multiples biomarqueurs  ?

En oncologie, la prise en charge se fait au cours de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP), en intégrant l’ensemble des informations disponibles. « Ces informations sont de natures extrêmement différentes, avec des biomarqueurs parfois émergents, multiples et compliqués à assembler, rappelle Sébastien Mulé. Il faut pourtant en faire une synthèse pour être capable de générer un avis clinique ou de prendre une décision sur un parcours de soins. » Ces données multiples regroupent les données classiques (clinique,

Il vous reste 84% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

20 Mai

16:30

Après un traitement par chirurgie et/ou chimiothérapie d'un gliome, l'analyse du volume sanguin cérébral relatif moyen et maximum est plus efficace que l'analyse visuelle ou « hot spot » pour différencier les anomalies liées au traitement des progressions tumorales sur des images en IRM DSC-PW. Étude.

13:30

Une nouvelle IRM dernière génération de Siemens Healthineers est en service au CHU-IRMAS de Saint Etienne (42) depuis la fin du mois de janvier, informe le média IF Saint-Etienne.

7:30

La mise en œuvre d’un programme de leadership positif dans un service d’imagerie du sein aux États-Unis a permis d’améliorer la perception du climat de travail et l’engagement des employés, réduisant l’épuisement professionnel et les intentions de départ, indique une étude parue dans Radiology.
17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR