Prise en charge des AVC

Les causes profondes de l’étonnante stagnation de la thrombectomie française

Après une explosion entre 2015 et 2019, le nombre de thrombectomies piétine autour de 7500 actes par an en France. En cause ? Des délais de transfert trop longs avant la thrombectomie, des équipes surmenées ou encore un manque de lits, selon un article paru fin décembre dans le Journal of Neuroradiology. Ses auteurs se sont basés sur les retours de centres français et sur la comparaison avec le voisin allemand.

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Le 15/01/24 à 7:00, mise à jour le 15/01/24 à 8:56 Lecture 3 min.

La thrombectomie française manque de dynamisme, malgré l'attrait de cette technique et l'augmentation du nombre de centres la pratiquant (image d'illustration). © Carla Ferrand

Procédure phare de la neuroradiologie interventionnelle (NRI) française depuis sa démocratisation en 2015, la thrombectomie, qui concerne dans son indication actuelle des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques résultant de l'occlusion d'une artère intracrânienne de gros calibre de la circulation antérieure, a bondi de 2822 procédures en 2015 à 7548 procédures en 2019, selon la Société française de neuroradiologie (SFNR). Mais malgré l'attrait de cette technique et l'augmentation du nombre de centres la pratiquant (46 structures aujourd'hui), la thrombectomie française patauge autour de 7500 actes par an. Comment l'expliquer ?

Une analyse basée sur les retours de centres français

Afin de répondre à cette question, Grégoire Boulouis, neuroradiologue au CHRU de Tours et membre du bureau de la SFNR, a sollicité les retours de centres français pratiquant la thrombectomie et a comparé le nombre de procédures entre régions françaises et allemandes. Son analyse a donné lieu à un é

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Auteurs

François Mallordy

Bibliographie

  1. Zhu, F., Kerleroux, B., Pruvo, J.-P., et coll., « Breaking the glass ceiling for Mechanical Thrombectomy access in France », Journal of Neuroradiology, 20 décembre 2023. DOI : 10.1016/j.neurad.2023.12.002.

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