Imagerie de la femme enceinte

La grossesse et le post-partum, terrains propices aux complications thoraciques

Aux JFR 2024, Marie-Pierre Revel a rappelé les spécificités de la prise en charge des femmes pour suspicion d'embolie pulmonaire au cours de la grossesse et du post-partum. Un contexte où le risque de maladies veineuses thromboemboliques est particulièrement élevé.

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Le 29/10/24 à 7:00 Lecture 3 min.

La similitude des symptômes de l’EP avec ceux couramment observés au cours de la grossesse représente un défis dans la détection d’une embolie pulmonaire chez une femme enceinte. © Solenn Duplessy

Pendant la grossesse, les femmes présentent un risque accru de maladies veineuses thromboemboliques, avec un risque d’embolie pulmonaire (EP), qui peut également se manifester après l’accouchement. C’est ce qu’a rappelé Marie-Pierre Revel, radiologue à l'hôpital Cochin (AP-HP), lors d’une session des JFR 2024 consacrée aux pathologies thoraciques chez la femme. « C'est un contexte favorisant parce qu'il y a une activation des facteurs de coagulation ; il y a une distension veineuse et des possibles lésions lors d'accouchements », a-t-elle expliqué en introduction.

Des facteurs de risques supplémentaires

Certaines femmes possèdent en outre des facteurs de risques supplémentaires tels que des antécédents de thrombose, une thrombophilie, des maladies cardiaques. Le risque est également accru chez des femmes atteintes d’obésité, de diabète, ayant un âge supérieur à 35 ans, ou en cas de grossesse issue d’une fécondation in vitro (FIV), cite la radiologue.

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Solenn Duplessy

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20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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