Acte médical qui s’adresse à un sujet et non à un patient, le dépistage radiologique a un statut singulier et nécessite une réflexion éthique particulière. C’est sur ces aspects éthiques du dépistage qu’est intervenue Catherine Adamsbaum, référente du groupe éthique de la Société française de radiologie (SFR), lors du congrès Radiologie aujourd’hui et demain (RAD 25), organisé le 16 mai dernier à Angers (49).
Une réflexion « au quotidien » qui précède la déontologie
Pour commencer, elle a rappelé la définition de l’éthique, en la distinguant de la morale et de la déontologie. La morale fixe des règles et se veut normative au sujet de ce qui est bien et mal, tandis que la déontologie « est l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession », à l’image de la déontologie médicale. C’est justement ce cadre déontologique que permet d’interroger l’éthique, une réflexion ouverte et non prescriptive qui poursuit « une démarche éminemment collective, active et évolutive, affirme C
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article