Formation initiale

Les internes américains ont des lacunes en matière de pertinence et de sécurité en imagerie médicale

Moins de 50 % des internes en médecine étasuniens, toutes spécialités confondues, estiment correctement la dose délivrée lors de 4 examens courants, selon un sondage conduit auprès de 1 200 d’entre eux. La formation doit être adaptée, concluent les auteurs.

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Le 19/12/18 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:18 Lecture 2 min.

Les internes en radiologie ont tendance à obtenir des résultats plus élevés en termes de pertinence d’examens d’imagerie par rapport aux internes non radiologues, « mais cela n'est pas statistiquement significatif (P = 0,119) », précisent les auteurs de l'étude. © Benjamin Bassereau

Les internes américains sont-ils suffisamment au courant des bonnes pratiques en imagerie ? Selon une étude dirigée par le radiologue Thaddeus Hollingsworth, de la faculté de médecine de l’Université Emory à Atlanta (États-Unis), il reste des progrès à faire. Les résultats sont parus dans la revue Current Problems in Diagnostic Radiology [1].

Des internes toutes spécialités confondues

Entre mai 2016 et janvier 2017, les auteurs ont transmis trois enquêtes aux internes et « fellows » formés à différentes spécialités au sein de leur université sur deux années académiques. Ces enquêtes concernaient la sécurité des produits de contraste et en IRM, la pertinence des examens d’imagerie et les doses de rayonnements. De 1238 à 1266 internes (17,2 % - 19,9 %) ont répondu aux trois sondages.

Des doses de rayonnements sous-estimées

Les auteurs notent que 72 % des répondants (509 sur 706) déclarent demander des examens d'imagerie diagnostique de façon régulière, mais que moins de la moitié (47,8 % ; 4

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Bibliographie

  1. Hollingsworth T. D., Duszak R., Vijayasarathi A., « Trainee Knowledge of Imaging Appropriateness and Safety : Results of a Series of Surveys From a Large Academic Medical Center », Current Problems in Diagnostic Radiology, Vol. 48, n° 1, janvier 2019, p. 17-21. DOI : 10.1067/j.cpradiol.2017.10.007.

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