Pour Jean-Pierre Pruvo, chef du service de neuroradiologie du CHU de Lille (59), le recours à l’imagerie pour le suivi et le diagnostic des troubles psychiatriques doit se développer. La prise en charge de ces pathologies est un enjeu de santé publique, a-t-il souligné lors de la conférence de presse d’annonce des Journées francophones de radiologie 2020 : « En Europe, un quart de la population a présenté un trouble psychiatrique en 2019. Ces troubles sont l’une des premières causes d’invalidité et de handicap. »
L’IRM pour écarter le diagnostic différentiel
Jean-Pierre Pruvo est notamment un fervent défenseur du recours à l’IRM pour des malades présentant un premier épisode psychotique. « Elle sert avant tout à écarter un diagnostic différentiel car les premiers épisodes psychotiques peuvent avoir une origine non psychiatrique. Il y a des causes organiques, notamment des encéphalites auto-immunes et des tumeurs infiltrantes », explique-t-il. L’IRM permettra de poser un diagnostic positi
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