Imaginez un peu… Vous êtes l’interne de garde. Un neurologue vous demande un examen d’imagerie médicale en urgence pour un patient confronté à un déficit neurologique brutal. Quels sont les éléments clés à connaître pour prendre en charge une suspicion d’AVC et orienter le patient soit vers une thrombolyse, soit vers une thrombectomie ? Radiologue au service de neuroradiologie des hôpitaux de Marseille, Jean-François Hak a répondu à cette question le 4 octobre lors des Journées francophones de radiologie (JFR) 2020.
L’IRM est plus sensible que le scanner
L’imagerie présente un triple objectif : réaliser le diagnostic pour confirmer l’AVC et éliminer les diagnostics différentiels, caractériser l’infarctus, notamment son volume, sa localisation et sa date, et enfin améliorer le pronostic pour adapter le traitement selon l’étiologie. Côté modalités, il est possible de recourir à l’IRM et au scanner. « L’IRM présente l’avantage d’avoir une bien meilleure sensibilité que le scanner : elle per
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