SIFEM 2023

Ce que les progrès de l’oncologie changent pour les radiologues

À l'occasion du congrès annuel de la SIFEM, le vendredi 2 juin, Marc Debled et Anne-Lise Gaillard, respectivement oncologue et radiologue à l’institut Bergonié de Bordeaux, ont récapitulé les récentes avancées de l'oncologie en sénologie, et l'impact en résultant pour la pratique radiologique : une plus grande multidisciplinarité, un compte rendu particulièrement précis sur la taille des lésions, ou encore un timing individualisé de la pose de clips.

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Le 07/09/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 18:55 Lecture 3 min.

« Aujourd’hui, dans de nombreux cas, le standard n’est plus la chirurgie première pour de nombreux cancers du sein », affirme Marc Debled, oncologue à l'institut Bergonié (Bordeaux), lors d'une présentation conjointe avec sa collègue la radiologue Anne-Lise Gaillard visant à détailler l'impact des récents progrès de l'oncologie sur la pratique radiologique en sénologie, le 2 juin 2023 au congrès de la SIFEM. Si le traitement néoadjuvant est aujourd'hui courant, quid en cas de maladie résiduelle ?

Quatre essais randomisés majeurs en faveur des traitements adjuvants

Afin de tester si un traitement adjuvant postopératoire était pertinent, quatre essais randomisés majeurs et récents ont été publiés dans le NEJM, et tous sont plutôt positifs. Parue en 2017, la première de ces études indique que dans le cas de tumeurs Her2-, notamment des cancers triples négatifs, les patientes n'ayant pas eu une réponse complète après une chimiothérapie néoadjuvante et randomisées dans le bras capécitabine (p

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Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

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L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

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