Maladies infectieuses intracrâniennes

« Il est rare de ne pas utiliser l’imagerie face à une pathologie méningo-encéphalique infectieuse avérée »

Le 3 mars au Congrès européen de radiologie, Alexandre Krainik, PU-PH au sein du service de neuroradiologie du CHU de Grenoble, partagera une mise au point sur l’imagerie des maladies infectieuses ménigo-encéphaliques. Dans ce domaine, les radiologues sont sollicités de façon quasi systématique pour préciser les diagnostics et pour les diagnostics différentiels.

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Le 28/02/24 à 7:00 Lecture 4 min.
Alexandre Krainik PU-PH aux CHU et à l'université de Grenoble. Spécialiste en neuroradiologie

« Il faut savoir reconnaître l'herpès, le suggérer et le distinguer d’un AVC ou d’une tumeur de bas grade », expliquera Alexandre Krainik ce dimanche 3 mars à l'ECR. D. R.

Docteur Imago / Que recouvre le champ des maladies infectieuses intracrâniennes ? Alexandre Krainik / Les maladies infectieuses du système nerveux central sont nombreuses, que ce soit chez les personnes immunocompétentes ou chez les patients immunodéprimés. Elles peuvent être d’origine bactérienne, virale, parasitaire… Si l’on ajoute les champignons et les prions, il y a beaucoup de choses à couvrir, sachant que les atteintes sont également variées. Les infections peuvent toucher l’encéphale, les méninges, parfois les deux, avec des aspects qui peuvent varier d’une pathologie à l’autre. D. I. / Votre présentation à l'ECR 2024 se concentrera-t-elle sur certaines pathologies ? A. K. / Il y a des atteintes assez classiques à ne pas rater, telles que l’herpès. Tous les radiologues qui sortent d’un cours sur le sujet doivent savoir le reconnaître, le suggérer et le distinguer d’un AVC ou d’une tumeur de bas grade. De la même façon, il faut savoir distinguer les abcès des lésions n

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Jérome Hoff

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