Maladies professionnelles

La cataracte touche davantage les manips qui ont travaillé en médecine nucléaire

Selon une étude de cohorte publiée dans Radiology, les manipulateurs d’électroradiologie médicale qui ont réalisé des procédures de médecine nucléaire pendant leur carrière ont davantage de risques de développer une cataracte que les autres.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 26/11/17 à 16:00, mise à jour hier à 15:22 Lecture 1 min.

Le risque de cataracte est « significativement plus élevé » chez les manips qui ont réalisé des procédures de médecine nucléaire au cours de leur carrière. CC0 domaine public

Aux États-Unis, un technicien en radiologie serait plus susceptible d’avoir une cataracte s’il a travaillé en médecine nucléaire, selon une étude de cohorte publiée dans Radiology [1]. Les auteurs ont utilisé les données de 42 545 professionnels, collectées entre 2003 et 2005, puis entre 2012 et 2013. Chacun a fourni des informations sur son histoire professionnelle et ses antécédents de cataracte.

Risque plus élevé aussi bien pour les procédures diagnostiques que thérapeutiques

L’analyse de ce corpus montre que le risque de cataracte est « significativement plus élevé » (HR, 1,08 ; intervalle de confiance 95 % [IC] : 1,03, 1,14) chez les manips qui ont réalisé des procédures de médecine nucléaire au cours de leur carrière, par rapport à ceux qui n’ont jamais travaillé en médecine nucléaire. Cette hausse des risques concerne aussi bien ceux qui ont pratiqué des procédures diagnostiques (HR, 1,07 ; 95 % IC : 1,01, 1,12) que thérapeutiques (HR, 1,30 ; 95 % IC : 1,08, 1,58).

Risque maximum e

Il vous reste 55% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Bernier M.-O., Journy N. et coll., Cataract Risk in a Cohort of U.S. Radiologic Technologists Performing Nuclear Medicine Procedures, Radiology, publication anticipée, DOI : 10.1148/radiol.2017170683

Discussion

32 commentaires

Commenter cet article
  1. ericgonzalez66Je suis curieux de lire en détail cette étude. J'ai effectué de récentes mesures avec de la dosimétrie passive cristallin aux postes TEP et injection. Les résultats étaient très rassurants. Nous étions loin des futurs 20 mSv annuels à venir.
    Il y a 8 ans
  2. K-win WlrVu ma vie pour une fois qu'il y a une bonne nouvelle je prends
    Il y a 8 ans
  3. Tiphanie MartinAnne-Lise, Capucine.... Attention vos yeux ^^ Euh Jennifer ..... T es sur de ton choix ? ? lol (bon courage pour demain ?)
    Il y a 8 ans
    1 réponse
  4. Alejandro De La TouretteBruno Pernet Emeline Flé Aurélien Gachignard Alexis Galipaud Louis Night'marre Sylvie Montaron Pauline Clerc ca fait chier cette histoire !!
    Il y a 8 ans

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

15 Sep

7:12

Une étude comparant l’imagerie par TEP au 18F-métaiodobenzylguanidine (MIBG) à la scintigraphie au 123I-MIBG chez des patients atteints de neuroblastome montre que le 18F-métafluorobenzylguanidine (MFBG) permet une détection plus rapide et plus précise des lésions.
12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR