Aux États-Unis, un technicien en radiologie serait plus susceptible d’avoir une cataracte s’il a travaillé en médecine nucléaire, selon une étude de cohorte publiée dans Radiology [1]. Les auteurs ont utilisé les données de 42 545 professionnels, collectées entre 2003 et 2005, puis entre 2012 et 2013. Chacun a fourni des informations sur son histoire professionnelle et ses antécédents de cataracte.
Risque plus élevé aussi bien pour les procédures diagnostiques que thérapeutiques
L’analyse de ce corpus montre que le risque de cataracte est « significativement plus élevé » (HR, 1,08 ; intervalle de confiance 95 % [IC] : 1,03, 1,14) chez les manips qui ont réalisé des procédures de médecine nucléaire au cours de leur carrière, par rapport à ceux qui n’ont jamais travaillé en médecine nucléaire. Cette hausse des risques concerne aussi bien ceux qui ont pratiqué des procédures diagnostiques (HR, 1,07 ; 95 % IC : 1,01, 1,12) que thérapeutiques (HR, 1,30 ; 95 % IC : 1,08, 1,58).
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