Santé publique

La HAS précise les conclusions de son rapport sur la tomosynthèse

Au sein de la communauté radiologique, le récent rapport de la HAS sur l'intégration de la tomosynthèse dans le dépistage organisé passe mal. Pour tenter de désamorcer la situation, la HAS vient de revoir ses conclusions sans pour autant désavouer sa position.

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Le 19/04/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 6 min.

« Faire de la mammographie 3 D + 2 D synthétique implique une numérisation complète du circuit pour envoyer les images en seconde lecture. C’est un prérequis important », souligne Cédric Carbonneil (photo d'illustration). D. R.

La réaction de la communauté radiologique aux recommandations de la Haute Autorité de santé sur l'intégration de la tomosynthèse dans le dépistage organisé ne s’est pas fait attendre. Dans une interview accordée à Docteur Imago, Isabelle Thomassin-Naggara, la présidente de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM), regrette le caractère « prématuré » de ces préconisations et remet en question la validité de l’association tomosynthèse et mammographie synthétique dans le contexte du dépistage organisé. « L’application immédiate de ces recommandations telles qu’elles ont été publiées pose problème, signale-t-elle. Elles peuvent mettre en difficulté les acteurs de terrain puisqu’elles ne prévoient pas l’usage de la tomosynthèse en complément de la mammographie, alors que c’est la pratique d’une majorité de radiologues au quotidien. De plus, nous avons peu de données sur la valeur diagnostique de la mammographie synthétique proposée en remplacement de la mammographie conventionnelle. »

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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