Imagerie pelvienne

La préparation digestive plus efficace pour l’IRM de certaines endométrioses profondes

Une étude française présentée au RSNA démontre que la préparation digestive améliore la précision diagnostique de l’IRM pour la localisation et l’évaluation de l’endométriose au niveau des parois du rectum et du sigmoïde et du torus/ligament utérosacré. Ses auteurs suggèrent de l’utiliser en lieu et place des opacifications vaginale et rectale.

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Le 28/11/23 à 7:00 Lecture 1 min.

Isabelle Thomassin-Naggara, radiologue à l’hôpital Tenon-AP-HP, présente une étude sur le diagnostic de l'endométriose ce mardi 28 novembre 2023. © Carla Ferrand

Une préparation digestive avant un examen d’IRM est préférable à une opacification rectale ou vaginale pour le diagnostic d’une endométriose pelvienne profonde, selon une étude que présente Isabelle Thomassin-Naggara, radiologue à l’hôpital Tenon-AP-HP, ce mardi 28 novembre 2023 au congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA).

571 patientes dans 7 centres

Les auteurs de ce travail de recherche, dont le résumé est accessible sur le site du congrès, ont analysé de façon rétrospective les dossiers d’imagerie de 571 patientes atteintes d’endométriose pelvienne profonde et prises en charge par chirurgie dans 7 centres français en 2019 et 2020. Ces dossiers étaient colligés dans la base de données du groupe ENDOVALIRM, qui a publié des guidelines sur ce thème en 2022 [1]. Deux radiologues ont évalué chaque IRM de manière indépendante selon le score dPEI [2] et établi un compte rendu détaillé sur la localisation de l’endométriose, les effets des différentes techniques d’opacif

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Notes

Session « OB/Gynecology (pelvic imaging), mardi 28 novembre, 9h30 – 10h30 (16h30 – 17h30).

Isabelle Thomassin-Naggara présente également une session sur l’utilisation des scores O-RADS en échographie et IRM mercredi 29 novembre, de 8 heures à 9 heures (15 heures – 16 heures).

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Rousset P., Florin M., Bharwani N. et coll., « Deep pelvic infiltrating endometriosis: MRI consensus lexicon and compartment-based approach from the ENDOVALIRM group », Diagnostic and Interventional Imaging, mars 2023, vol. 104, n° 3, p. 95-112. DOI : 10.1016/j.diii.2022.09.004. Epub novembre 2022.
  2. Lamrabet S., Bekhouche A., Wanpouille C. et coll., « Classification dPEI : une nouvelle classification IRM de l’endométriose pelvienne profonde », Imagerie de la Femme, décembre 2021, vol. 31, n° 4. DOI : 10.1016/j.femme.2021.04.004.

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