Dépistage du cancer du sein

La tomosynthèse diminue la probabilité cumulée de faux positifs

La probabilité cumulée de faux positifs sur 10 ans parmi les examens de dépistage du cancer du sein est moins importante en tomosynthèse qu'en mammographie standard, d'après une étude comparative américaine portant sur plus de 900 000 femmes et près de 3 000 000 d'examens.

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Le 06/06/22 à 15:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 3 min.

La probabilité cumulée qu'une femme soit victime d'un faux positif en 10 ans de dépistage annuel est en moyenne de 49,6 % en tomosynthèse, contre 56,3 % en mammographie 2D. D. R.

La tomosynthèse réduit respectivement de 6,7 % et de 2,4 % la probabilité cumulée sur 10 ans d'obtenir au moins un faux positif par patiente lors des examens annuels et bisannuels de dépistage du cancer du sein, d'après une étude comparative multicentrique américaine publiée le 25 mars dans JAMA Network Open [1]. Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont analysé 2 969 055 examens de dépistage du cancer du sein collectés de manière prospective et réalisés sur 903 495 femmes dans 126 centres d'imagerie américains, entre 2005 et 2018.

Différents types de faux positifs

Dans cette analyse, les examens baseline ont été exclus par les chercheurs, ainsi que ceux des personnes ayant des antécédents de cancer du sein. 15 % des dépistages étudiés ont été réalisés par tomosynthèse, contre 85 % par mammographie numérique 2D. À partir de ces données, les auteurs ont calculé la probabilité cumulée qu'une femme obtienne sur une période de 10 ans au moins un résultat faux positif. Ces résultats fa

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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Bibliographie

  1. Ho T.-Q. H., Bissel M. C. S., Kerlikowske K. et coll., « Cumulative probability of false-positive results after 10 years of screening with digital breast tomosynthesis vs digital mammography », JAMA Network Open, 2022, vol. 5, n° 3 : e2224440. DOI : 10.1001/jamanetworkopen.2022.2440.

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20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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