Dépistage

L’ABUS plus spécifique et précise que la tomosynthèse pour diagnostiquer les seins denses

Des radiologues égyptiens ont réalisé une étude pour comparer les performances de l’imagerie mammaire par ultrasons ABUS (automated breast ultrasound) et de la tomosynthèse pour l’évaluation des femmes aux seins denses après une mammographie. Il ressort que les deux techniques montrent une sensibilité similaire, en revanche l'imagerie ABUS serait plus précise que la tomosynthèse.

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Le 13/05/19 à 11:00, mise à jour hier à 15:16 Lecture 1 min.

Une étude présentée à l'ECR 2019 a comparé les performances de l'ABUS et de la tomosynthèse pour l'évaluation diagnostique après une mammographie (photo d'illustration). © Isabelle Reynaud

Une équipe de l'université du Caire a voulu comparer la valeur ajoutée de l'automated breast ultrasound (ABUS) et de la tomosynthèse comme outils de diagnostic pour la suite des investigations après des découvertes positives chez des femmes aux seins denses dans le cadre du dépistage organisé en Égypte.

Un examen pour lever le doute

Au total, l’étude a inclus 242 femmes. Toutes avaient passé une mammographie de dépistage et avaient été rappelées après une découverte positive lors de cet examen. Les découvertes positives étaient principalement des microcalcifications, des asymétries focales, des masses ou des distorsions. La cohorte a passé un examen ABUS (acquisitions antéropostérieure, latérale et médiane) et un examen de tomosynthèse (incidence craniocaudale et incidence médiolatérale oblique). « Les scores BIRADS ont été établis par deux radiologues indépendants », précise Norran Hussein Said, qui a participé à cette étude présentée lors du Congrès européen de radiologie 2019.

Spécific

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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