L’autocompression offre la possibilité aux femmes qui passent une mammographie de régler elles-mêmes la force de compression exercée sur leur sein. Une équipe de radiologues de Nancy, Bordeaux, Caen et Paris a évalué la non-infériorité de cette technique en mammographie par rapport à la compression habituelle pour obtenir une épaisseur de sein minimale. Les résultats de ses travaux sont parus dans la revue JAMA Internal Medicine [1].
Une étude sur 549 patientes
Philippe Henrot, radiologue à l’institut de cancérologie de Lorraine, à Nancy (54) et ses confrères, ont conduit un essai clinique randomisé entre mai 2013 et octobre 2015 dans 6 centres français de cancérologie. Ils ont inclus 549 femmes, âgées de 50 à 75 ans. « 548 (97,3 %) ont terminé l'essai. Parmi elles, 275 (48,8 %) (âge moyen 61,3 ans) ont été randomisées dans le groupe d'autocompression et 273 (48,5 %) (âge moyen 60,8 ans) dans le groupe standard », détaillent-ils.
Une force de compression plus élevée
En comparant les donnée
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