L’étude NELSON, dont les résultats sont parus en janvier 2020, a confirmé l’intérêt médical du dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose chez les gros fumeurs. Les radiologues français, notamment par l’intermédiaire de leur fédération nationale (FNMR), s’en réjouissent, mettant en avant le bénéfice en matière de santé publique. Qu’en est-il des coûts pour le système de santé ? Une étude danoise s’est intéressée à cette question. Ses résultats sont parus dans BMJ Open [1].
La cohorte d’une étude sur le dépistage
Les auteurs de l’étude se sont appuyés sur un essai clinique mené au Danemark. Le « Danish Randomised Controlled Lung Cancer Screening Trial » (DLCST) [2], a rassemblé 4 000 participants d’octobre 2004 à mars 2010. Il a comparé l’efficacité d’un dépistage annuel chez les membres de deux groupes : le premier recevait des conseils en matière de tabagisme et passait un test fonctionnel des poumons ; le second bénéficiait, en plus, d’un dépistage par scanner thoracique. Les
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