Imagerie abdominale

Le scanner double énergie se montre prometteur pour l’évaluation de la fibrose hépatique

Le 3 décembre, une session du RSNA a étudié le rôle du scanner double énergie dans l’évaluation de la fibrose hépatique chez des patients atteints d’hépatopathie chronique. Cette technique non invasive serait plus précise que l’élastographie impulsionnelle ou par ondes de cisaillement.

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Le 06/12/19 à 8:00, mise à jour hier à 15:14 Lecture 2 min.

Lors du congrès de la RSNA, le radiologue Uday Marri a présenté ses travaux sur la quantification de la fibrose hépatique avec le scanner double énergie à la phase tardive. © C. F.

Uday Marri, radiologue au sein du All India Institute of Medical Sciences à New Delhi (Inde), a travaillé sur la quantification de la fibrose hépatique par scanner double énergie à la phase tardive. Dans le cadre d’une étude qu’il a présentée le 3 décembre au Congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), il a comparé l’efficacité de cette technique à celle de l’élastographie hépatique et de l’histologie.

Les limites de la biopsie

Pour évaluer la fibrose, la biopsie hépatique était considérée comme le gold standard. Toutefois, cette méthode présente des inconvénients : « C’est une procédure invasive, avec un risque élevé de complications hémorragiques, note Uday Marri. De plus, la dureté du parenchyme hépatique peut compliquer le prélèvement. L’autre faiblesse de la biopsie est qu’il peut y avoir des variations entre observateurs au niveau des résultats. »

Des techniques non-invasives pour évaluer la fibrose

Selon l’équipe indienne, l’utilisation du scanner double énergie pour

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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