Au printemps 2019, le ministère de la santé a rehaussé son niveau de recommandations pour la décontamination des sondes d’échographie endocavitaires. Il préconise désormais une désinfection de niveau 2, « intermédiaire », entre chaque patient, au lieu du niveau 1. Samedi 12 octobre 2019, aux Journées francophones de radiologie (JFR), Nicolas Grenier, chef du service d’imagerie de l’hôpital Pellegrin, à Bordeaux, a rappelé le contexte de ce changement et ce qu’il implique en pratique.
Des anciennes recommandations critiquées
« La désinfection de niveau 1 consiste à nettoyer les sondes avec une lingette désinfectante entre les patients, entame-t-il. En cas de déchirure de la gaine, de salissure visuelle, ou sur la serviette, il faut pratiquer une décontamination de niveau intermédiaire. » Cette procédure était celle que recommandaient le Haut Conseil de la santé publique et l’Académie de médecine depuis 2008, mais « elle était critiquée par les associations de patients, qui pointaient du d
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