SIFEM 2023

Quelle imagerie privilégier pour les urgences gynécologiques ?

Au congrès 2023 de la SIFEM, trois radiologues ont débattu de la performance des différentes modalités d'imagerie dans le contexte des urgences gynécologiques. Derrière l’échographie abdominopelvienne, primordiale en tant qu’examen de première attention, le scanner est largement utilisé mais l'IRM devrait pouvoir le remplacer.

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Le 21/06/23 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 5 min.

Ingrid Millet, radiologue au CHU de Montpellier, s’est appuyée sur l’étude IRMADA pour évaluer et comparer les performances diagnostiques de l’IRM comme alternative au scanner après une échographie non contributive dans les douleurs abdominales aiguës de la femme jeune. © S. D.

Trois radiologues des CHU de Valenciennes (59) et Montpellier (34) ont défendu, lors d’une session du congrès de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM) l’usage de trois différentes modalités d’imagerie : scanner, IRM et échographie, dans le contexte des urgences gynécologiques.

L’échographie primordiale en première intention

Tout d’abord, Thibault Poclet, radiologue au centre hospitalier de Valenciennes, a rappelé que l’échographie abdominopelvienne reste l’examen de première attention lors d’une suspicion d’urgence gynécologique. L’objectif, explique-t-il, est de prendre en charge des patientes très rapidement pour des urgences vitales et fonctionnelles tout en préservant leur fertilité. « L’échographie a plein d’avantages. C’est un examen disponible, rapide à réaliser, non irradiant, qui va pouvoir être utilisé dans le cadre de pathologies gestationnelles et permettre d’établir des diagnostics différentiels, notamment digestifs », souligne-t-il.

Un diagnostic de grossesse extra-utéri

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Auteurs

Solenn Duplessy

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