Douleurs lombaires

Remplir un questionnaire pré-IRM sur les symptômes améliore le diagnostic des douleurs du rachis lombaire

Des chercheurs américains suggèrent de soumettre un questionnaire sur leurs symptômes aux patients qui s'apprêtent à passer une IRM pour des douleurs du rachis lombaire. En permettant de distinguer les découvertes fortuites des sources de la douleur, cette démarche aiderait les radiologues à affiner les diagnostics et à guider les médecins demandeurs.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 22/11/24 à 7:00, mise à jour le 29/11/24 à 21:53 Lecture 2 min.

Le questionnaire a permis d’éviter les divergences de diagnostic entre les radiologues et les spécialistes de la colonne vertébrale (photo d'illustration). © Tung Lam de Pixabay

Les radiologues interprètent mieux les IRM des patients atteints de douleurs au rachis lombaire quand ils connaissent leurs symptômes de façon précise, conclut une étude présentée dans la revue Radiology [1].

L’IRM, un examen de routine pour diagnostiquer les douleurs lombaires

L’IRM est utilisée dans la pratique quotidienne pour diagnostiquer les douleurs lombaires et détecter les anomalies structurelles de la colonne vertébrale, chez les patients souffrant de maux de dos ou de sciatique. Cependant, ces anomalies sont souvent observées chez des individus ne présentant aucun symptôme, rappellent les auteurs de l’étude.

L’association entre symptômes et IRM pour des diagnostics précis

Cette situation complique l’identification des véritables générateurs de douleur, puisque les anomalies détectées par l’IRM peuvent être présentes aussi bien chez les patients symptomatiques que chez les asymptomatiques. Il est donc impossible de distinguer un résultat IRM fortuit de la véritable cause

Il vous reste 71% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Solenn Duplessy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

    Balza R, Mercaldo SF, Huang AJ, et al (2024). Impact of Patient-reported Symptom Information on the Interpretation of MRI of the Lumbar Spine. Radiology 313:e233487. https://doi.org/10.1148/radiol.233487

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR