Initiative

L’IA rend l’échographie plus accessible aux patients et aux professionnels de santé

Avec son projet Disrumpere, l'Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (IRCAD) espère rendre l'échographie accessible au plus grand nombre, avec l'aide des personnels paramédicaux et de l'intelligence artificielle. Le projet sera mis en oeuvre au Rwanda à l'horizon 2024.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 04/01/22 à 8:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 3 min.

Le projet Disrumpere de l'IRCAD doit permettre de développer un système d’intelligence artificielle appliquée à l’échographie hépatique et rénale. © IRCAD

Démocratiser l’imagerie médicale et la rendre plus accessible dans les pays en voie de développement, tel est l’objectif du projet Disrumpere. Lancé par l’IRCAD de Strasbourg, en partenariat avec son antenne africaine basée au Rwanda, le projet réunit 30 médecins, chercheurs et ingénieurs sur les deux pays pour développer un système d’intelligence artificielle appliquée à l’échographie.

Un projet sur 4 ans

« L’une des problématiques des pays en développement, c’est qu’avant d’arriver au bloc opératoire, il faut un diagnostic. L’idée est donc de développer des moyens d'imagerie dans des dispensaires et des hôpitaux périphériques pour les pathologies hépatiques et rénales », explique Benoît Sauer, radiologue à Strasbourg (Groupe MIM), qui est l’un des médecins référents sur ce projet de l’IRCAD.

Le projet Disrumpere s’étend sur la période 2020-2024, pour un budget de 5 millions de dollars. Si l’échographie la modalité sélectionnée pour ce projet, c’est parce qu’elle remplit tous les critère

Il vous reste 79% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

22 Mai

11:55

Le CH François-Quesnay de Mantes-la-Jolie (78) a ouvert une activité de thrombectomie mécanique pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dans l’Ouest francilien, annonce l’hôpital sur Linkedin.

7:45

Les grands modèles de langage (LLM) tels que ChatGPT d’OpenAI et Gemini de Google sont vulnérables aux menaces de cybersécurité et des mesures de sécurité sont nécessaires pour éviter qu’ils ne soient utilisés à des fins malveillantes dans le système de santé, rapporte une étude publiée dans Radiology : Artificial intelligence.
21 Mai

16:31

Un plateau d’imagerie médicale équipé d’un scanner, de deux IRM, ainsi que d’une salle de mammographie, de deux salles de radio et trois salles d’échographie, devrait voir le jour à Châteaulin dans le Finistère d’ici 2028, annonce Ouest France.

13:30

Deux marqueurs visibles à l’IRM, le HARM et le GLOS, témoignent d’une fuite de gadolinium dans le liquide céphalorachidien après un AVC, mais leur interprétation reste limitée par des méthodologies d’études non standardisées. Une étude parue dans Neuroradiology, souligne l’importance d’une exploration plus détaillée de leur localisation, de leur étendue ou de leur gravité pour affiner leur rôle dans le diagnostic et le suivi des troubles neurovasculaires.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR