Congrès européen de radiologie

L’IRM donne dans le confort et l’image haut de gamme

Plusieurs constructeurs ont profité de l’exposition technique du Congrès européen de radiologie pour présenter leurs nouveautés en matière d’IRM. General Electric est venu avec sa machine la plus haut de gamme et Bayer avec un injecteur connecté pour mieux suivre la dosimétrie patient.

Le 11/05/17 à 11:00, mise à jour aujourd'hui à 15:10 Lecture 2 min.

Le nouvel injecteur du laboratoire Bayer se connecte à la plateforme Radimetrics® pour suivre la dosimétrie patient. © C. F.

Les IRM trônaient en bonne place début mars, sur les stands de l’exposition technique du Congrès européen de radiologie (ECR), à Vienne. À l’instar des scanners, les machines se font désormais moins gourmandes en énergie, tout en garantissant confort, vitesse et qualité d’image.

L’IRM « premium » de GE

GE Healthcare a exposé le Signa Architect 3 T®. L’appareil se définit actuellement comme l’IRM « la plus haut de gamme » dans le catalogue de la marque. Il est destiné à la fois aux activités cliniques et de recherche. Il embarque notamment une nouvelle chaîne radiofréquence et un système d’interface numérique directe (DDI). Ce dernier permet, selon le constructeur, « de réduire le bruit dans l’image ». Il est doté en outre d’une antenne tête 48 canaux. Elle fournit « un rapport signal/bruit plus élevé, la possibilité de pousser les acquisitions vers plus de détails dans l’image, une meilleure résolution spatiale et plus de vitesse ». Le modèle a déjà été installé dans trois sites européens, dont l’hôpital Tenon à Paris. Une autre entrera prochainement en service au Kremlin-Bicêtre.

© C. F.

GE Healthcare présente son IRM Signa Architect 3T® comme le haut de gamme de son catalogue. © C. F.

Moins d’hélium

En parallèle de cette solution IRM, General Electric a présenté deux innovations. La première est la technologie Freelium®, « qui permet de diminuer par 100 le volume d’hélium nécessaire à l’aimant ». L’autre est un nouveau concept d’antenne ultrasouple. Pour ces technologies en développement, la société espère obtenir un marquage CE dans l’année.

Un nouvel injecteur connecté

Le laboratoire Bayer a présenté son dernier injecteur : le Medrad MRXperion®. L’équipement a la particularité d’être le premier injecteur IRM connecté à la plateforme d’entreprise Radimetrics®. Cette dernière permet de suivre et d’analyser la dosimétrie patient. Ainsi, l’utilisateur peut « faire une analyse avancée des données, visualiser les antécédents et faciliter les protocoles d’injection standardisés », précise le laboratoire.

Une 1,5 T très « smart »

Pour finir, la société Hitachi a profité de l’ECR pour lancer son nouvel appareil IRM 1,5 T. Baptisée Echelon Smart®, la machine est équipée des technologies Smart® déclinées à toutes les sauces. Smart Comfort® permet « une réduction de la pression du bruit, selon la marque. Ce sans affecter la durée de l’examen, le contraste, le rapport signal/bruit de l’image et la résolution spatiale. » La technologie Smart Engine® inclut un convertisseur analogique numérique à grande vitesse. « En numérisant directement le signal haute fréquence, la suppression du bruit peut être appliquée pour obtenir une haute qualité d’image », précise le constructeur. À noter que cette machine ne sera pas distribuée en France. La marque a en effet stoppé la commercialisation de son matériel d’imagerie en coupe début 2017 dans notre pays. 

© C. F.

Hitachi a présenté son IRM Echelon Smart® de Hitachi. © C. F.

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

2 commentaires

Commenter cet article
    1. Jérôme HoffBonjour. Merci pour votre vigilance. Nous avons mis à jour l'article.
      Il y a 7 ans

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

10 Mai

16:01

Un bref état de l'art en accès libre récapitulant l'impact de l'intelligence artificielle et son potentiel en radiologie interventionnelle vient de paraître dans European Radiology Experimental.

13:31

Selon une étude prospective italienne, la résection par laser de la prostate pour des patients symptomatiques atteints d'hyperplasie bénigne de la prostate produit des bénéfices durables à long terme et est bien tolérée après 56 mois de suivi médian (40 patients).

7:31

Des « coups de pouce » (nudges en anglais) visant à améliorer le taux de réponse au dépistage du cancer du sein, comme les SMS de rappel automatisés ou envoyés par des praticiens, ont été évalués dans deux essais randomisés concernant 24 632 patients. Ces essais montrent une amélioration du taux de réponse de quelques pourcents avec les nudges, mais significative statistiquement.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR