Réforme des produits de contraste

Une transition menée sans trop d’accrocs

Après un faux départ en 2023 et une période de transition d’un mois, les radiologues sont responsables depuis le 1er avril de la fourniture des produits de contraste pour les examens de scanner et d’IRM. Cabinets et hôpitaux ont travaillé en amont pour assurer une transition qui semble se dérouler avec fluidité, malgré les hoquets liés à l’approvisionnement et les incertitudes quant aux conséquences financières de la réforme.

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Le 07/06/24 à 7:00 Lecture 5 min.

Désormais responsables des commandes, du stockage et des rappels des PDC, mais aussi des kits d’injection pour tous leurs patients hospitalisés comme externes, les hôpitaux, cabinets et groupes ont dû s’adapter (photo d'illustration). © François Mallordy

Depuis le 1er avril 2024, les cabinets et services de radiologie doivent fournir les produits de contraste nécessaires à la réalisation des examens de scanner et d’IRM injectés. Seuls les conditionnements de produits de contraste (PDC) iodés en flacons de moins de 50 ml sont encore vendus en pharmacie. En échange, les forfaits techniques ont été revalorisés. Cette réforme, prévue de longue date, a nécessité une refonte de la chaîne d’approvisionnement et une réorganisation en profondeur de la logistique et des pratiques des centres d’imagerie.

Une réforme anticipée

Désormais responsables des commandes, du stockage et des rappels des produits de contraste, mais aussi des kits d’injection pour tous leurs patients, hospitalisés comme externes, les hôpitaux, cabinets et groupes ont dû s’adapter. Chez ceux que nous avons interrogés, l’anticipation a été de mise. « Nous avons pris conscience plusieurs mois à l’avance de l’enjeu que constituait cette réforme, à la fois du point de vue org

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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Bibliographie

  1. Clément O., Coquel P., « Le multipatient en imagerie médicale : définition et mise en œuvre », Le Médecin radiologue libéral, avril 2024, n° 476.

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