Dépistage organisé du cancer du sein

2024, un anniversaire et une année de transition

Durant 20 ans, le dépistage organisé du cancer du sein a connu de nombreuses évolutions. Véritable pilier de santé publique, il a su s’acclimater aux changements organisationnels, technologiques et sociétaux. En 2024, le programme fait face à de nouveaux défis et doit encore montrer sa capacité à s’adapter.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 28/11/24 à 7:00 Lecture 6 min.

Les derniers chiffres de Santé publique France indiquent que 2 620 500 femmes ont réalisé une mammographie de dépistage organisé en 2023, soit un taux national de participation de 48,2 % (photo d'illustration). © Solenn Duplessy

Alors que le dépistage organisé du cancer du sein fête ses vingt ans, l’heure est au bilan. Au fil des années, le programme a connu de nombreuses évolutions organisationnelles, technologiques et sanitaires, comme la numérisation, la régionalisation et la crise du Covid. Démarré en 2004, le dépistage organisé du cancer du sein fait partie du paysage de la santé publique en France. « La mise en place du programme est le fruit d’une union sacrée entre les radiologues, les sociétés savantes et un comité de pilotage national où tous les acteurs étaient d’accord et tout le monde tirait dans le même sens. Aujourd’hui, c’est différent. Il y a eu la création de l’Institut national du cancer (INCA) qui a changé les choses. Le millefeuille des acteurs a augmenté et c’est un peu plus compliqué », remarque Brigitte Seradour, radiologue libérale à Marseille (13) et présidente de l’Association nationale des Centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC).

Une participation fi

Il vous reste 89% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

7:57

Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR