Alors que le dépistage organisé du cancer du sein fête ses vingt ans, l’heure est au bilan. Au fil des années, le programme a connu de nombreuses évolutions organisationnelles, technologiques et sanitaires, comme la numérisation, la régionalisation et la crise du Covid. Démarré en 2004, le dépistage organisé du cancer du sein fait partie du paysage de la santé publique en France. « La mise en place du programme est le fruit d’une union sacrée entre les radiologues, les sociétés savantes et un comité de pilotage national où tous les acteurs étaient d’accord et tout le monde tirait dans le même sens. Aujourd’hui, c’est différent. Il y a eu la création de l’Institut national du cancer (INCA) qui a changé les choses. Le millefeuille des acteurs a augmenté et c’est un peu plus compliqué », remarque Brigitte Seradour, radiologue libérale à Marseille (13) et présidente de l’Association nationale des Centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC).
Dépistage organisé du cancer du sein
2024, un anniversaire et une année de transition
Durant 20 ans, le dépistage organisé du cancer du sein a connu de nombreuses évolutions. Véritable pilier de santé publique, il a su s’acclimater aux changements organisationnels, technologiques et sociétaux. En 2024, le programme fait face à de nouveaux défis et doit encore montrer sa capacité à s’adapter.
Les derniers chiffres de Santé publique France indiquent que 2 620 500 femmes ont réalisé une mammographie de dépistage organisé en 2023, soit un taux national de participation de 48,2 % (photo d'illustration). © Solenn Duplessy
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Auteurs
Carla Ferrand
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