Docteur Imago / Le nombre de patients pris en charge par thrombectomie en France est passé de 2500 en 2015 à 6000 en 2018. Parvenez-vous à recruter et former suffisamment de médecins et de personnel pour assurer les besoins ?
Laurent Spelle / Au Kremlin-Bicêtre, nous pratiquons 350 thrombectomies par an. En tant que gros service, nous restons attractifs, mais la situation est fragile. L’hôpital public est en effet confronté à la fuite vers le privé des neuroradiologues, qui sont les seuls à pratiquer des thrombectomies. Beaucoup de centres ont du mal à recruter. C’est la même chose pour les manipulateurs d’électroradiologie médicale.
D. I. / Comment remédier à cette situation ?
L. S. / Une solution est de former des radiologues qui ne feront que de la thrombectomie et pas d’autres actes de neuroradiologie interventionnelle. C’est ce qui s’est passé aux centres hospitaliers de Pau et de Bayonne (64), où deux radiologues traitent les patients depuis mars 2019. D’autres dispositifs de ce
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