La radiologie interventionnelle est une discipline à la fois technique et exigeante, dans laquelle les femmes sont parfois sous-représentées. Dans un article publié en juin 2025 dans CardioVascular and Interventional Radiology, Georgia Tsoumakidou, radiologue au centre hospitalier universitaire (CHU) de Lausanne en Suisse, propose une analyse critique des défis auxquels ces professionnelles sont confrontées et avance des pistes concrètes pour y remédier [1].
Des contraintes lourdes
Avec des exigences telles que les gardes sur site, des horaires imprévisibles, le port du tablier plombé, ou encore l'exposition aux rayonnements ionisants, la radiologie interventionnelle présente des contraintes qui pèsent d’autant plus lourd que, dans la majorité des cas, les femmes assument une charge domestique supérieure à celle de leurs homologues masculins, soit 4,5 heures par jour contre 2,5 en moyenne. Cette différence a un impact direct sur la santé mentale des femmes radiologues. Le taux de burn-ou
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