Politiques de santé

La CNAM veut surveiller la financiarisation pour mieux la réguler

Dans son rapport charges et produits 2024 publié en juillet, la Caisse nationale d’Assurance maladie analyse le phénomène de la financiarisation, prend acte de sa progression et propose la mise en place de nouveaux outils de suivi et de régulation.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 18/07/23 à 7:00, mise à jour le 11/10/23 à 12:42 Lecture 5 min.

La financiarisation, définie comme « un transfert de propriété de l’offre de soins privée des acteurs professionnels vers des acteurs financiers » induit des risques « bien identifiés », écrivent les auteurs du document (photo d'illustration). D. R.

Après les radiologues, les internes, l’Académie de médecine ou encore l’Ordre des médecins, c’est au tour de la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM) de manifester ses inquiétudes vis-à-vis de la financiarisation. Dans son rapport sur l’évolution des charges et produits pour l’année 2024, remis au ministère de la Sécurité sociale et au Parlement début juillet, elle analyse ce phénomène et appelle le législateur à mettre en place des outils de suivi et de régulation dans le cadre de la prochaine loi de financement de la sécurité sociale.

Des risques « bien identifiés »

La financiarisation, définie comme « un transfert de propriété de l’offre de soins privée des acteurs professionnels vers des acteurs financiers » induit des risques « bien identifiés », écrivent les auteurs du document. Pour les patients, c’est la menace d’une dégradation de l’accès aux soins liée aux logiques de rentabilité, qui pourraient motiver la fermeture de sites ou de services. Pour les professionnels de

Il vous reste 85% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Commenter cet article
  1. PHILIPPE COQUELTres bonne mise au point de la part de la CNAM. A rapprocher de la décision du conseil d'Etat du 10 juillet concernant les veterinaires, exposés au mêmes risques depuis un peu plus longtemps. https://www.veterinaire.fr/communications/actualites/communique-de-lordre-au-sujet-des-decisions-rendues-par-le-conseil-detat rappelons que Termes strictement identiques dans les deux codes de deontologie (il y en a d’autres) à la basede la decision du conseil d'état code rural et d e peche maritime Article R242-33 Modifié par DÉCRET n°2015-289 du 13 mars 2015 - art. 1 II.-Le vétérinaire ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit. code deotologie /santé publique 4127-5 Le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit
    Il y a 1 an

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

13:31

Un réseau de neurones convolutifs (CNN) a été entraîné à détecter automatiquement les zones floues en mammographie dans des régions pertinentes pour le diagnostic. Ce modèle, s'il était implémenté en pratique clinique, pourrait fournir un retour utile aux MERM afin de réaliser rapidement de meilleures prises de vue qui soient de haute qualité, selon une étude rétrospective.

7:31

Un état de l'art en français sur la biopsie pulmonaire percutanée sous scanner présentant ses indications, ses contre-indications et les bonnes pratiques dans ce domaine a été publié le 14 novembre en accès libre dans le Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle.
20 Nov

16:01

Les séquences ciné en IRM cardiaque reconstruites par apprentissage profond et acquises sur trois cycles cardiaques permettent de réduire le temps d’acquisition de plus de 50 % par rapport à la séquence référence sans apprentissage profond, et le tout sans différence dans la qualité d'image, selon une étude prospective menée sur 55 volontaires sains en IRM 1,5 T.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR