Nuit et week-end

La permanence des soins face à ses difficultés

Un rapport de l'IGAS paru en juillet pointe les « fragilités » de l’organisation de la permanence des soins en France. En imagerie médicale, ou les besoins augmentent tant en diagnostic qu’en interventionnel, la PDS fait face au manque de personnel et d’attractivité. Alors que la proposition de loi Valletoux voudrait forcer l’ensemble des médecins, y compris libéraux, à y participer, certains voient dans la téléradiologie une solution viable.

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Le 28/09/23 à 7:00, mise à jour le 28/09/23 à 12:46 Lecture 6 min.

La téléradiologie se présente de fait comme un outil pour soutenir la permanence des soins, en cas d’absence physique sur site des radiologues. © Shutterstock

Présentée à l’Assemblée nationale le 28 avril 2023, par le député Frédéric Valletoux, une proposition de loi visant à « améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels », voudrait rendre effective la participation obligatoire à la permanence des soins (PDS) pour tous. Son article 4 prévoit ainsi de donner au directeur général des agences régionales de santé (ARS), chargé d’organiser la PDS sur les territoires, « la possibilité d’appeler les établissements de santé publics et privés à contribuer à la permanence des soins hospitalière ». Adoptée en première lecture par les députés, la proposition a été renvoyée devant la commission des affaires sociales du Sénat.

« Les radiologues assurent la PDS »

La perspective d’être forcés à exercer la nuit et les week-ends, au gré des besoins des ARS, ne plaît pas du tout à certaines organisations de médecins libéraux. Le collectif Médecins pour demain appelle ainsi à un mouvement de grève illimitée à partir du 13 octobr

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Auteurs

Solenn Duplessy

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