Cancer du sein

« Le dépistage organisé est performant pour trouver des cancers intéressants à dépister et à traiter »

L’organisme Santé Publique France a livré son rapport sur l’évaluation du programme de dépistage organisé du cancer du sein entre 2004 et 2014. Pour Corinne Balleyguier, radiologue au centre Gustave-Roussy (94) et vice-présidente de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), les résultats témoignent de la qualité du dispositif, malgré la baisse de la participation.

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Le 17/07/19 à 7:00, mise à jour hier à 15:15 Lecture 3 min.

Selon Corinne Balleyguier, radiologue au centre Gustave-Roussy et vice-présidente de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), les médecins et les technologies ont gagné en performance pour le dépistage du cancer du sein. D. R.

Docteur Imago / Dans son évaluation du dépistage organisé du cancer du sein sur la période 2004-2014, Santé Publique France relève que le taux de cancers est resté stable, soit 7 pour 1 000 femmes dépistées. Comment analysez-vous ce résultat ?

Corinne Balleyguier / Ce taux est normal. Cela veut dire que le dépistage est efficace car il détecte le nombre de cancers attendu. Au niveau des proportions des cancers intracanalaires (1 pour 1 000), des cancers invasifs de petite taille (1,9 pour 1 000) et des cancers invasifs sans envahissement ganglionnaire (3,9 pour 1 000), nous sommes dans les clous des indicateurs européens. Le dépistage organisé arrive donc à trouver des cancers qui sont intéressants à dépister et à traiter.

D. I. / Les dépistages positifs avant bilan en L1 ou en L2 ont diminué de 13,5 % en 2004 à 8,7 % en 2014. Comment l’expliquer ?

C. B. / Cela veut dire que les radiologues sont devenus plus performants. Ils font moins de faux positifs et trouvent plus de cancers. En ou

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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