Docteur Imago / Dans son évaluation du dépistage organisé du cancer du sein sur la période 2004-2014, Santé Publique France relève que le taux de cancers est resté stable, soit 7 pour 1 000 femmes dépistées. Comment analysez-vous ce résultat ?
Corinne Balleyguier / Ce taux est normal. Cela veut dire que le dépistage est efficace car il détecte le nombre de cancers attendu. Au niveau des proportions des cancers intracanalaires (1 pour 1 000), des cancers invasifs de petite taille (1,9 pour 1 000) et des cancers invasifs sans envahissement ganglionnaire (3,9 pour 1 000), nous sommes dans les clous des indicateurs européens. Le dépistage organisé arrive donc à trouver des cancers qui sont intéressants à dépister et à traiter.
D. I. / Les dépistages positifs avant bilan en L1 ou en L2 ont diminué de 13,5 % en 2004 à 8,7 % en 2014. Comment l’expliquer ?
C. B. / Cela veut dire que les radiologues sont devenus plus performants. Ils font moins de faux positifs et trouvent plus de cancers. En ou
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