Congrès de la SIFEM

« Nous devons des informations aux patientes qui participent au dépistage »

Vendredi 8 juin, le congrès de la SIFEM s’est intéressé à la communication avec les patientes dans le cadre du dépistage du cancer du sein. Pour François Eisinger, interniste à Marseille, il s’agit d’une étape incontournable et essentielle, pour laquelle les médecins doivent faire des arbitrages.

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Le 20/06/18 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:20 Lecture 1 min.

L'information des patientes concernant les risques et bénéfices du dépistage est indispensable, souligne François Eisinger. Il faut cependant trouver un point d'équilibre dans la communication. © C. F.

Le congrès de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), du 7 au 9 juin 2018 à Lyon, a dédié deux journées à la sénologie. La session matinale du 8 juin s’est ainsi intéressée au dépistage du cancer du sein. Les intervenants se sont notamment attardés sur l’information délivrée aux femmes par les professionnels de santé. Pour François Eisinger, médecin interniste à l’Institut Paoli-Calmettes de Marseille (13), la communication avec les patientes a évolué depuis la mise en place du dépistage organisé. « Le paternalisme a plus ou moins entièrement disparu et nous devons des informations aux gens, à la fois pour qu’ils puissent prendre des décisions et par respect », indique-t-il.

Transmettre la juste dose d’information

Cette communication doit cependant trouver un point d’équilibre et transmettre la juste dose d’informations. « Le médecin doit faire des arbitrages. Doit-il être précis au risque de ne pas être compris ? Faut-il tout dire au détriment de la capacité de mémorisation de son in

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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