Dans le privé

« On n’attend pas le lundi matin 8 heures pour être malade ! »

Dans les Hauts-de-Seine (92), le centre Olympe imagerie adossé à l’hôpital privé d’Antony participe depuis quinze ans à la permanence des soins. Quinze radiologues s’organisent pour assurer les astreintes et permettre une prise en charge continue des patients.

Le 15/09/23 à 15:00, mise à jour le 18/09/23 à 14:58 Lecture 2 min.

Le centre assure une permanence médicale de médecins radiologues sur site de 8 heures à minuit pour des vacations programmées, et 15 radiologues associés sont d’astreinte à distance (télé-astreinte) de minuit à 8 heures, en contact téléphonique direct avec les urgentistes. © Carla Ferrand

Le centre de radiologie Olympe imagerie à l’hôpital privé d’Antony prend part depuis une quinzaine d’années à la permanence des soins (PDS) en imagerie médicale. Un critère important pour permettre aux médecins prescripteurs et aux patients d’avoir accès à un examen rapide et ainsi bénéficier d’un diagnostic précoce, estime Grégoire Bornet, radiologue-associé-gérant du centre. « L’imagerie est devenue incontournable dans le parcours de soins, en particulier dans l’urgence, rappelle-t-il. On n’attend pas le lundi matin 8 heures pour être malade ! » L’établissement s’est donc donné comme objectif de répondre au « triple défi » de l’accessibilité temporelle, géographique et tarifaire.

Une couverture « H 24 »

Le centre assure une permanence médicale de médecins radiologues sur site de 8 heures à minuit pour des vacations programmées, et 15 radiologues associés sont d’astreinte à distance (télé-astreinte) de minuit à 8 heures, en contact téléphonique direct avec les urgentistes, explique Grégoire Bornet. « Cela permet d’avoir une couverture H 24 ». Des manipulateurs « aguerris à la radio, au scanner et à l’IRM », sont quant à eux présents sur site de manière permanente et également entre minuit et 8 heures.

Des urgences qui ne peuvent pas attendre

Une permanence des soins d’autant plus nécessaire que l’établissement est adossé à une structure hospitalière dotée d’un service d’urgences qui comptabilise près de 85 000 passages par an. « Ils reçoivent des urgences où il y a de façon très importante soit une alerte thrombotique, une IRM qui ne peut pas attendre le lendemain, une occlusion avec des signes de souffrance, un scanner préopératoire ou encore une suspicion de saignement actif ou d’embolie pulmonaire où le pronostic vital peut être engagé », énumère Grégoire Bornet.

La téléradiologie au service de l’accessibilité géographique

Un autre point important de la permanence des soins concerne l’accessibilité géographique, ajoute-t-il. Dans ce contexte, « la téléradiologie est une évolution majeure et très profitable, juge-t-il. A partir du moment où c’est fait sérieusement et de manière bien encadrée avec des gens en direct qui font de la téléradiologie en temps réel. » Par ailleurs le centre d’imagerie développe actuellement de la téléradiologie programmée avec la société Tel-R. « Pour l’instant, nous nous occupons d’un hôpital extérieur à Chalon-sur-Saône (71). Là-bas, ils ont du mal à assumer la permanence des soins par manque d’effectifs. Avec la téléradiologie, nous pouvons répondre en temps réel à des vacations durant lesquelles nous sommes au téléphone avec le manip, à 600 bornes de Paris », indique Grégoire Bornet.

Auteurs

Solenn Duplessy

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