Cancer du sein

Retour sur 30 ans de dépistage organisé au Canada

En juin dernier, le congrès de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM) avait convié une radiologue d’Ottawa lors d’une session consacrée au dépistage du cancer du sein. L’intervenante a exposé les particularités du dépistage à la canadienne et ses différences avec le programme français.

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Le 06/08/18 à 15:00, mise à jour hier à 15:20 Lecture 4 min.

Au congrès de la SIFEM, la radiologue canadienne Jean Seely a détaillé les différentes lignes directrices du dépistage organisé du cancer du sein. © C. F.

Alors que le dépistage organisé du cancer du sein au Canada fête cette année ses 30 ans, Jean Seely, chef de l’unité d’imagerie mammaire au service de radiologie de l’hôpital universitaire d’Ottawa, était présente à Lyon lors du congrès de la SIFEM pour évoquer les caractéristiques du programme de dépistage chez nos cousins d’outre-Atlantique.

Une mortalité réduite de 40%

Malgré la vaste étendue de son territoire, le Canada possède une population presque deux fois inférieure à celle de la France. Ses 34 millions d’habitants sont principalement concentrés dans deux provinces, l’Ontario et le Québec, tandis que les régions du nord sont très peu peuplées. Le dépistage organisé du cancer du sein a débuté en 1988 dans la province de la Colombie-Britannique, puis les autres provinces et territoires se sont progressivement dotés d’un programme de dépistage.

« On a estimé qu’avec le dépistage et l’amélioration des traitements, 32 000 décès avaient été évités »

« Depuis 1988, date où l’on a commenc

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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