Dépistage du cancer du poumon

« Si on met beaucoup de moyens pour avoir 10&nbsp% de participants, cela n’aura servi à rien »

Antoine Khalil est chef du service de radiologie de l'hôpital Bichat - AP-HP et président de la Société d'imagerie thoracique (SIT). Cette dernière participe aux réflexions collégiales et au dialogue avec les autorités concernant le dépistage du cancer du poumon.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 23/05/19 à 11:00, mise à jour aujourd'hui à 14:16 Lecture 3 min.

Pour Antoine Khalil, la réussite d'un programme de dépistage doit passer par l'adhésion des populations concernées et par l'instauration d'une prise en charge globale des patients. © C. F.

Docteur Imago / Dans un communiqué publié le 12 novembre 2018, la SIT, l’Intergroupe francophone de cancérologie thoracique (IFCT) et le groupe oncologie de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) ont actualisé leur position concernant la mise en œuvre du dépistage du cancer du poumon. Ils ont également annoncé qu’une publication scientifique devait paraître sur cette question. Où en est ce projet ?

Antoine Khalil / Nous travaillons sur des guidelines. L’article contiendra des recommandations et proposera des critères d’inclusion et d’exclusion, les critères de sortie, etc. Les critères seraient une sorte d’intermédiaire entre ceux des études NLST et NELSON. Des réflexions sont en cours, notamment au sujet des modalités d’organisation du dépistage. Il y a plusieurs types : soit le participant vient vers un centre de dépistage, soit c’est le dépistage qui va vers les gens, par exemple avec des scanners mobiles sur des parkings de supermarchés, comme cela se fait en Angleterr

Il vous reste 77% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

21 Nov

15:34

Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

13:17

L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

7:09

Une étude évaluant plusieurs grands modèles de langage a montré que le modèle OpenAI o3 obtenait la meilleure précision à l’examen national japonais des techniciens en radiologie, atteignant 90 % de réussite.
20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR