Cancer du poumon

La HAS encourage un programme pilote de dépistage

Dans un rapport d'orientation mis en ligne le 1er février, la Haute Autorité de santé recommande l’organisation d'un programme pilote de dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose. Des expérimentations en vie réelle permettront notamment de tester plusieurs scénarios.

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Le 03/02/22 à 8:00, mise à jour hier à 14:09 Lecture 2 min.

La HAS recommande d’expérimenter différentes modalités de dépistage en vie réelle, sur une période suffisamment longue pour appréhender leurs effets positifs et négatifs (photo d'illustration). D. R.

Six ans après avoir rendu un avis négatif sur le dépistage du cancer du poumon, la Haute Autorité de santé (HAS) ouvre la porte à des expérimentations en vie réelle. Dans un rapport d’orientation validé par son collège le 2 décembre 2021 et publié le 1er février 2022, elle recommande la mise en œuvre d’un programme pilote par l’Institut national du cancer (INCA) « visant à documenter les prérequis à la mise en place d’un dépistage organisé ».

Des données probantes

Les plus récentes publications sur le dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose ont incité la HAS à réanalyser la situation, expliquent les auteurs du document. « En l’état actuel des connaissances (revues systématiques avec et sans méta-analyses associée publiées entre 2016 et 2021), le dépistage du CBP par TDM basse dose, en comparaison à l’absence de dépistage, a démontré une diminution de la mortalité spécifique et une diminution du taux de détection des cancers à un stade avancé avec un niveau de preuve élevé, c

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Spécialité médicale

Oncologie Pneumologie

Modalité d’imagerie

Scanner

Mots-clés

dépistage du cancer du poumon HAS

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