SIFEM 2021

La tomosynthèse confirme ses performances mais reste en suspens pour le dépistage

La tomosynthèse était au programme d'une session technique du congrès 2021 de la SIFEM. Le radiologue Patrice Taourel a fait le point sur les dernières études et recommandations pour cette modalité, toujours en attente de reconnaissance pour le dépistage organisé.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 05/10/21 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:22 Lecture 4 min.

En termes de preuves, les publications les plus récentes sur les performances de la tomosynthèse par rapport à la mammographie numérique se confirment (photo d'illustration). D. R.

Au congrès de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM), la journée du 18 septembre était consacrée à l'imagerie du sein. Lors de la session technique, Patrice Taourel, radiologue au CHU de Montpellier (34), a passé en revue les recommandations de la tomosynthèse en 2021.

Évaluations en chaîne

En France, l’utilisation de la tomosynthèse pour le dépistage fait l’objet de nombreuses interrogations depuis plusieurs années : « En 2014, la direction générale de l'offre de soins (DGOS) a saisi l’Institut national du cancer (INCA) sur ce sujet, rappelle Patrice Taourel. En 2017, l’INCA a répondu par des questions et a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) pour évaluer la performance de la tomosynthèse et la pertinence de son intégration dans le dépistage organisé. En novembre 2019, la HAS a répondu également en posant des questions dans le premier volet de son évaluation. On attend désormais le volet 2, qui théoriquement devrait répondre. »

Une technique non recommandée mais très utilisée

Durant

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Bibliographie

  1. Alabousi M., Wadera A., Kashif Al-Ghita M. et coll., « Performance of digital breast tomosynthesis, synthetic mammography, and digital mammography in breast cancer screening: A systematic review and meta-analysis », Journal of the National Cancer Institute, juin 2021, vol. 113, n° 6. DOI : 10.1093/jnci/djaa205
  2. Caumo F., Montemezzi S., Romanucci G. et coll., « Repeat screening outcomes with digital breast tomosynthesis plus synthetic mammography for breast cancer detection: results from the prospective verona pilot study », Radiology, 2020, vol. 298, n° 1. DOI : 10.1148/radiol.2020201246.
  3. Houssami N., Zackrisson S., Blazek K. et coll., « Meta-analysis of prospective studies evaluating breast cancer detection and interval cancer rates for digital breast tomosynthesis versus mammography population screening », European Journal of Cancer, mai 2021, vol. 148, p. 14-23. DOI : 10.1016/j.ejca.2021.01.035.
  4. Johnson K., Lang K., Ikeda D. M. et coll., « Interval breast cancer rates and tumor characteristics in the prospective population-based Malmö breast tomosynthesis screening trial », Radiology, 2021, vol. 299, n° 3. DOI : 10.1148/radiol.2021204106.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

26 Avr

7:30

L’œdème cérébral chez les fœtus atteints de malformation de Chiari de type II est fréquent et radiologiquement détectable sur les séquences d’IRM fœtale pondérées en T2. Les mesures DTI et la radiomique confirment les différences microstructurelles entre les cerveaux des fœtus de Chiari II avec et sans œdème (étude).
25 Avr

16:30

La TEP-TDM au [68Ga]DOTATATE devrait être la modalité de choix dans les métastases osseuses spinales liées au phéochromocytome/paragangliome en raison de son taux de détection supérieur, indique une étude.

13:30

Selon une étude de cohorte menée aux urgences entre 2015 et 2021, l'utilisation de l’angioscanner cérébral a été multipliée par six par rapport à la ponction lombaire pour évaluer les maux de tête, ce qui aurait des conséquences incertaines à long terme, indiquent les chercheurs.

7:30

Un modèle d’apprentissage profond basé au scanner, développé et validé dans le cadre d'une étude, a été capable d’identifier les personnes atteintes d’un cancer du poumon non à petites cellules de stade clinique IA présentant un risque élevé de développer une maladie ultérieure.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR