Plusieurs études suggèrent que le cancer du poumon est un bon candidat pour le dépistage organisé. La dernière en date, l’étude belgo-néerlandaise NELSON1, a inclus 15 792 personnes ayant fumé au moins 15 paquets/année dans un essai prospectif randomisé sur dix ans. Ses premiers résultats ont été dévoilés en septembre 2018 à Toronto. En France, Gilbert Ferretti, PU-PH et responsable du pôle imagerie du CHU Grenoble Alpes, les a présentés lors des dernières Journées francophones de radiologie (JFR), en octobre 2018.
La volumétrie 3D et le temps de doublement du nodule
Dans cette étude, le groupe test a passé un scanner de dépistage à T0, 1 an, 3 ans, et 5 ans et demi. « La définition d’un positif intègre la volumétrie 3D et le temps de doublement du nodule », décrit Gilbert Ferretti. Ainsi, le scanner n’est pas considéré comme positif si le nodule fait moins de 50 mm3 (soit 5 mm de diamètre). S’il dépasse 500 mm3 (soit 10 mm de diamètre), l’examen est considéré comme positif et le cas fai
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